Projet de contournement
de Martigues / Port-de-Bouc
Le projet de contournement de Martigues – Port-de-Bouc, déclaré d'utilité publique en 2017, vise à créer une nouvelle infrastructure routière permettant de délester la RN568 de son trafic de transit et de mieux desservir la zone industrialo-portuaire de Fos.
Un tracé neuf à 2x2 voies sur 6,9 km
Des aménagements structurants
Le projet comprend :
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6,9 km de tracé neuf en 2x2 voies,
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0,3 km de raccordement à l’autoroute A55,
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1,1 km de section existante sur l’A55 incluant l’échangeur de Martigues Nord.
Le projet comprend :
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La création de deux échangeurs complets (les Salins à Fos-sur-Mer et le Réveilla à Port-de-Bouc),
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La réutilisation de l’échangeur de Martigues Nord sur l’A55,
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La réalisation de 12 ouvrages d’art, dont 3 viaducs de grande longueur (170 à 200 m) et une tranchée couverte au niveau du Castillon pour préserver le paysage et la biodiversité.
Une requalification de la RN568
Le trafic de transit reporté sur le contournement permettra de transformer la RN568 existante en boulevard urbain traversant Martigues et Port-de-Bouc avec la possibilité de :
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Créations de logements avec un objectif d'au moins 25% de logements sociaux,
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Aménagements paysagers,
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Voies réservées aux transports en commun et aux mobilités douces (BHNS, pistes cyclables),
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Meilleure intégration urbaine globale avec revalorisation des quartiers adjacents.
Les bénéfices du projet pour le territoire
Le contournement de Martigues – Port-de-Bouc n’est pas seulement une nouvelle infrastructure routière. C’est un projet pensé pour améliorer la qualité de vie des habitants, renforcer la sécurité et accompagner le développement économique du territoire.
Améliorer le cadre de vie et la santé
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Réduction du trafic en centre-ville : près de 40 000 véhicules/jour, dont 4 600 poids lourds, utiliseront le contournement et éviteront les zones habitées de Martigues et Port-de-Bouc.
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Moins de nuisances sonores : suppression de 146 points noirs bruit, concernant près de 1 500 habitants, dont plus de 800 exposés aujourd’hui à des niveaux critiques.
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Meilleure qualité de l’air : notamment pour près de 5 000 habitants à moins de 200 m de la RN568.
Renforcer la sécurité
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Moins d’accidents : Le projet réduira fortement les risques grâce à la séparation des flux de transit et locaux.
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Réduction des risques liés aux matières dangereuses : aujourd’hui, une part importante du trafic poids lourds est composée de Transports de Matières Dangereuses (TMD), environ 700 poids lourds jour selon les comptages réalisés dans le cadre du projet. Le contournement permettra de sécuriser ces flux sur des itinéraires routiers aux normes en dehors des zones densément habitées, protégeant notamment les établissements recevant du public dits « sensibles » (crèches, écoles, hôpitaux, EHPAD) situés le long de la RN568.
Faciliter la mobilité quotidienne
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Fluidification des déplacements : la diminution du trafic sur la RN568 offrira des conditions de circulation plus sûres et plus rapides sur le contournement.
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Développement des mobilités durables : la transformation de l’ancienne RN568 en boulevard urbain permettra d’accueillir des voies réservées qui pourront le cas échéant bénéficier aux bus express (BHNS) et des pistes cyclables continues, facilitant les déplacements du quotidien.
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Recomposition urbaine : le projet s’inscrit dans la rénovation urbaine des quartiers (NPNRU Tassy, Les Comtes, Bellevue) et permettra la création de logement dont 25% de logements sociaux pour répondre à la croissance démographique du territoire.
Soutenir le développement économique
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Meilleure desserte du port et de la ZIP : le contournement offrira une connexion performante entre le Grand Port Maritime de Marseille (Fos) et l’aire urbaine marseillaise.
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Compétitivité renforcée : le projet réduira les coûts logistiques et améliorera l’attractivité du territoire pour les nouvelles industries bas-carbone.
Un projet qui prend en compte l'environnement
Le projet de contournement a été conçu pour limiter au maximum ses impacts sur l’environnement et le cadre de vie. De nombreuses études ont été menées (étude d’impact, étude air-santé, expertise ciblée sur les continuités écologiques…) et ont permis de définir un ensemble de mesures concrètes.
Éviter et réduire les impacts
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Tracé optimisé : la voie a été calée pour éviter les espaces naturels les plus sensibles (zones Natura 2000, forêt de Castillon, espaces remarquables du littoral).
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Intégration paysagère : une tranchée couverte au niveau de la forêt du Castillon et d’ouvrages d’art adaptés pour limiter l’effet de coupure.
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Protection du cadre de vie : écrans acoustiques, merlons antibruit, dispositifs anti-poussières et gestion rigoureuse des chantiers.
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Gestion de l’eau : bassins de rétention et d’écrêtement des crues, traitement des eaux de ruissellement, protection des zones humides.
Compenser les impacts résiduels
Lorsque les impacts ne peuvent être évités ou réduits, des mesures de compensation seront mises en place :
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Création et gestion de parcelles compensatoires pour les habitats naturels et les espèces protégées (plantes rares, amphibiens, reptiles, oiseaux).
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Translocation d’espèces sensibles vers des zones adaptées.
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Engagement sur le long terme : certaines mesures compensatoires seront suivies et maintenues sur 50 ans au moins pour garantir leur efficacité."
Accompagner et suivre dans la durée
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Suivis écologiques dans le temps réalisés par des experts indépendants pour contrôler la bonne application des mesures et leur efficacité.
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Protocole de recensement des collisions faune afin d’adapter les dispositifs si nécessaire.
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Suivi bruit et air pendant le chantier et l’exploitation pour protéger la santé des riverains.
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Concertation continue avec les acteurs locaux et les gestionnaires d’espaces naturels.
